Voilà quelques précisions sur le jeu ! Tout d'abord, sachez que Lonkon est jeu jeu d'action-shoot en 3D dont le gameplay se rapproche de Zombi apocalypse. Il est développé en C++ grâce à Ogre3D et de son wrapper NxOgre.
Vu que je suis le seul sur le projet, je m'occupe seul du développement ainsi que des graphismes aussi bien 3D que 2D. Un prochain billet sera d'ailleurs consacré à la présentation du personnage principal.
Voici maintenant le synopsis du jeu, qui pourra cependant être modifié jusqu'à la remise du dossier en janvier 2011 :
Il était déjà tard quand Lil'Gus rentra chez lui. Encore une journée harassante à HEC, la Haute École des Calamités de Lonkon-city qui rassemblait les gens différents comme lui... mais j'y reviendrai plus tard. Il faut d'abord que vous compreniez que la principale caractéristique des habitants de Lonkon-city était leur adoration en Lonkon, dieu de la guerre dont la principale parole dicte encore le mode de vie des Lonkonniens : « L'Amour rend fou, la guerre Rambo ». Peu de monde comprit son allusion, mais ils purent tous en déduire que la tendresse et la douceur n'était pas dans les manières de leur Dieu, la violence étant la seule marche à suivre pour lui ressembler et lui faire hommage. Ainsi l'amour laissa places aux combats... cependant les Lonkonniens étant seuls sur leur petite planète, ils ne pouvaient que s'entre-tuer.
Des combats furent donc organisés à la gloire de Lonkon, dans des lieux conçus pour ce genre de divertissements sanguinaires dans lesquels s'affrontaient à coup de lasers esclaves et prisonniers. Le plus grand tournoi, le Lonkonfaïte était le seul tournoi de l'année dont les inscriptions étaient ouvertes au public, et dont la victoire accordait aux prisonniers la liberté. C'était le tournoi du roi, par le roi et pour le roi ... Quiconque en sortait indemne se voyait attribuer une magnifique médaille en chocolat (restrictions budgetaires obligent). Il réunissait donc les guerriers les plus suicidaires et les détenus voulant se racheter. Vous voilà donc un peu mieux situé dans cette farouche ville de Lonkon-city.
Revenons-en maintenant à Lil'Gus, qui comme vous le savez est élève à HEC. Cette école a été spécialement conçue pour les rejetés de la sociétés, voulant éviter toute sorte de discrimination et suivre une vie à peu près normale, dans l'établissement du moins. En effet, les Lonkonniens, peuple à la peau bleue et à la grande taille, étaient très regardant de l'aspect extérieur des autres qui, pour eux, représentait le guerrier lui-même. Ainsi un être de petite taille n'était qu'un vaut-rien, une mauviette, un être sans défense qui ne méritait que d'être piétiné par la masse infâme de brutes et de truands, tous exempts du moindre centimètre carré d'encéphale. Mais cette petite taille n'était que le cadet des soucis de Lil'Gus qui en plus, avait la peau violette. Le sort s'acharnait sur un être qui aurait déjà subit des méprises et des violences tout au long de son existence sans qu'il ait besoin de cette difficulté supplémentaire. Lil'Gus, lui, devait craindre pour sa propre vie à cause de cette petite enveloppe de chair violette qui attirait tous les regards. Heureusement, la machine à penser de notre ami fonctionnait un peu mieux que celle de ses congénères. C'est ce qui lui a permis d'éviter la plupart des problèmes et accrochages qu'il aurait pus rencontrer jusqu'à ce jour. Et si ce n'était pas suffisant, il était le prince héritier, fils du Roi... dont la honte grandissait à la moindre seconde se rapprochant du début du règne de sa progéniture. Et c'était ce roi qui était le principale organisateur du tournoi annuel, le Lonkonfaïte.
Lil'Gus rentra donc chez lui après cette journée éreintante, accueilli par son père exaspéré de cette humiliation incessante :
- Fils, cette couleur repoussante et cette taille minuscule sont un affront à la famille royale ! Je suis obligé de te retirer ton héritage, et de te renier... Tu es dès à présent considéré comme esclave de celle-ci, et participera donc au Lonkonfaïte. La moindre parole pourra être retenu contre toi, bien qu'il ne puisse y avoir pire châtiment que d'être envoyé dans l'arène. Ta mort nous attristera tous, crois-moi, mais c'est pour le bien de mon peuple, j'espère que tu me comprends.
Lil'Gus était habitué à recevoir des insultes de tout genre, mais même son propre père le rejetait à son tour. Cependant ce n'était que la plus infime inquiétude qui pouvait le préoccuper à ce moment-là. Il allait participer à un combat qui le mènera probablement jusqu'à la mort...
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